Avant de prendre le large, une vérification complète s’impose. Naviguer, ce n’est pas juste tourner la clé du moteur. C’est anticiper, préparer, sécuriser. Que vous partiez pour une journée tranquille depuis le port d’Annecy ou une sortie plus longue en mer, certains points doivent impérativement être contrôlés.
Alors avant de larguer les amarres, faisons le point sur ce qu’il faut vraiment vérifier avant le départ. Un check malin, comme un pote expérimenté vous le soufflerait, pour que cette virée reste un bon souvenir et pas un cauchemar salé.
La météo : ce n’est pas une option, c’est votre première alliée
Oui, ça paraît évident, mais combien de sorties gâchées à cause d’un grain imprévu ? Même en été, la météo en bord de mer ou sur un lac peut changer en un claquement de doigt. Et sur l’eau, pas de plan B à portée de main.
Avant de partir, prenez 5 minutes pour consulter une appli fiable (Windy, MétéoMarine, ou WeatherPro pour les fans de précision). Vérifiez :
- Les rafales de vent, plus que la moyenne annoncée
- Le risque d’orage (même léger, il vaut mieux différer)
- La visibilité si vous comptez naviguer loin du port
Petit conseil bonus : sur le lac d’Annecy, les vents thermiques de l’après-midi peuvent surprendre. Si vous louez un bateau à Annecy, privilégiez un départ tôt le matin.
Le bateau : l’inspection express mais efficace
Avant même de penser à faire vrombir le moteur, faites un tour rapide, mais rigoureux du bateau. Même si vous partez avec un modèle flambant neuf ou via une location de bateau à Annecy bien notée. On ne plaisante pas avec la sécurité.
À vérifier avant d’embarquer :
- L’état du moteur : il doit démarrer sans hoqueter, et ne pas sentir l’essence à plein nez.
- Les équipements obligatoires : gilets en bon état, extincteur, pavillon, trousse de secours.
- L’électronique : GPS, radio ou téléphone chargé à bloc, ça peut sauver une sortie.
- L’état général du bateau : coque sans fissure, pare-battages fixés, cordages bien rangés.
Pas besoin d’être mécanicien pour remarquer un détail qui cloche. Et si c’est le cas ? Signalez-le avant de partir.
(Parenthèse importante : même pour une location, une vérification vaut mieux qu’un long moment de solitude au large…)
L’équipage : chacun son rôle, chacun son gilet
Avoir un bon équipage, c’est comme avoir une équipe de foot : tout le monde ne joue pas avant-centre. Avant de quitter le port, prenez deux minutes pour répartir les rôles. Qui tient la barre ? Qui jette les amarres ? Qui surveille les plus petits ?
Et surtout : assurez-vous que tout le monde a bien un gilet de sauvetage adapté. Les enfants ? Priorité absolue.
Astuce : faites un petit briefing rigolo mais sérieux avant de démarrer. Vous verrez, ça met tout le monde en confiance.
Et si vous avez des passagers peu rassurés, parlez-leur de l’assurance auto : elle ne couvre pas le bateau, mais il existe des assurances plaisance qui prennent le relais. Mieux vaut prévenir, non ?
Les petits oublis qui font les grosses galères
C’est fou comme une simple bouteille d’eau ou une mauvaise crème solaire peut ruiner une journée. Alors oui, c’est un détail, mais les bons navigateurs le savent : les préparatifs à terre font les bonnes virées au large.
Check-list express (à adapter selon votre cas) :
- De l’eau (beaucoup)
- De la crème solaire résistante à l’eau
- Un coupe-vent même par beau temps
- Des lunettes de soleil + cordon (sinon elles finissent au fond)
- Un sac étanche pour les téléphones et papiers
Et pour ceux qui partent à Annecy ou sur un autre plan d’eau douce, n’oubliez pas : le soleil tape aussi fort que sur la mer, et la réverbération fatigue.
Petite astuce de vieux loup de lac : prenez toujours une serviette sèche de rechange, toujours.
Un œil sur la réglementation, l’autre sur le bon sens
Même si l’ambiance est détente, la navigation implique des règles. Et pas que pour faire joli.
Avant de naviguer, vérifiez que :
- Vous avez le permis adapté (surtout pour les bateaux à moteur puissants)
- Le contrat de location est clair (kilométrage, durée, caution, assurances)
- Vous respectez les zones de navigation autorisées (certaines zones sont interdites ou réservées)
Exemple concret : sur le lac d’Annecy, la vitesse est limitée à 10 km/h dans certaines zones, notamment proches des baigneurs.
Et si vous avez un doute sur un signal ou un balisage ? Mieux vaut ralentir que regretter. Pas de panique, on n’est pas en course au Vendée Globe.
Un peu d’entretien, beaucoup de plaisir
Dernier réflexe avant de lever l’ancre ou de rendre le bateau : un coup d’œil à l’état général. Un tuyau pincé ? Un feu qui clignote bizarre ? Même une simple trace d’huile ? Ne laissez rien au hasard.
Une étude de la SNSM montre que 35 % des incidents en mer auraient pu être évités par une vérification de base. Ça laisse songeur, non ?
Et après la sortie ? Rincez les équipements à l’eau douce, videz les poubelles, signalez toute anomalie à la base de location. Le prochain navigateur vous dira merci.
